Da Origem das Coisas

DA ORIGEM DAS COISAS – UMA ADIVINHA:
Quem nasceu primeiro, o ovo ou a galinha? Não se sabe, ou melhor, posta a questão deste modo, não há resposta que lhe responda. Talvez, afinal, ovo e galinha sejam a mesma coisa, sob pontos de vista diferentes.
E agora, quem nasceu primeiro, o poder ou a corrupção? Uma resposta correcta a esta adivinha é uma boa forma de encontrar a felicidade.
Aqueles que demorarem menos de cinco segundos a encontrar a solução para este enigma, serão agraciados com algo que, um dia, num futuro mais ou menos distante, poderá estar na origem de uma intensa e duradoura felicidade.

Delors: «L’euro et l’Europe sont au bord du gouffre»

Jacques Delors. (AFP)

Delors: «L’euro et l’Europe sont au bord du gouffre»

L’ancien président de la Commission européenne, le Français Jacques Delors a estimé jeudi que l’euro et l’Union européenne étaient «au bord du gouffre»en dénonçant au passage la réaction trop timide, selon lui, des dirigeants européens.
«Ouvrons les yeux: l’euro et l’Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j’ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l’Union», affirme M. Delors dans un entretien publié conjointement par le journal belge Le Soir et le quotidien suisse Le Temps.
L’ancien président de la Commission européenne (1985-1994) se montre sévère sur le résultat de la rencontre entre le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. «Tel quel, cela ne servira à rien», dit-il. Il se montre tout aussi critique sur la proposition de créer un ministre des Finances de la zone euro en qualifiant ce projet de «gadget farfelu».
M. Delors plaide notamment pour une mutualisation partielle de la dette des Etats «jusqu’à hauteur de 60% de leur PIB».
«La mutualisation partielle des dettes, c’est la pompe pour éteindre le feu et redonner un sens à la coopération communautaire. Les Etats membres, simultanément, doivent lever leurs dernières objections aux six projets de directives sur la gouvernance économique, dont le Parlement européen a logiquement durci le contenu pour rendre plus automatique les sanctions en cas de dérapage budgétaire», a-t-il expliqué.
«J’ai toujours dit que le succès de l’Europe, sur le plan économique, repose sur un triangle: la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. Il faut passer à l’acte. Car si on ne le fait pas, les marchés continueront de douter», a-t-il mis en garde.
«Depuis le début de la crise, les dirigeants européens sont passés à côté des réalités. Comment peuvent-ils penser que les marchés vont croire aux promesses du sommet de la zone euro, le 21 juillet, s’il faut attendre la fin septembre pour les transformer en actes?», a-t-il ajouté.

La révolte des abeilles contre les frelons

Point de vue | LEMONDE | 17.08.11 | 15h06   •  Mis à jour le 17.08.11 | 15h26

par Jean-Louis Guigou,économiste


Dans le monde des insectes, les abeilles travaillent et produisent du miel, tandis que les frelons, grands prédateurs, leur sucent le miel et les détruisent. 

En économie, depuis la nuit des temps, les hommes n’ont trouvé que deux façons d’acquérir des ressources : prendre, comme le fait le frelon, ou créer, comme le fait l’abeille. En économie, les abeilles sont celles qui produisent de la richesse et de la valeur ajoutée : agriculteurs, monde de l’industrie et des services à la production, finance dédiée à l’investissement productif. Les frelons, en revanche, sont des prédateurs. Les plus connus, ce sont les rentiers qui exploitent et spéculent sur les richesses naturelles ou qui bénéficient de monopoles par les importations, la construction, etc.
Dans les pays arabes et africains, ces prédateurs sont encore très nombreux. Mais s’ajoutent, en Occident, des prédateurs nouveaux, très virulents, qui opèrent soit dans la manipulation de l’information, soit à travers la dérégulation financière.
Au Sud, comme au Nord, les frelons prédateurs tirent leurs revenus exorbitants non pas de la production-création-innovation, mais de leur proximité avec les pouvoirs politiques, par la corruption, en prenant directement dans les caisses de l’Etat, comme de nombreux dictateurs arabes et africains.
Ainsi, la crise actuelle du groupe Murdoch en dit long sur la capture de l’Etat opérée par des groupes privés et sur le rôle décisif de l’information pour détourner les populations des enjeux réels. De même, par avidité et court-termisme, l’économie financière qui a infléchi à son avantage les règles du jeu plonge le monde occidental dans la crise, la ruine et le déclin. Dans les pays émergents prévalent les abeilles. Ce sont elles les grandes gagnantes de la mondialisation, de par leur appétit pour l’industrie, tandis que l’Occident, depuis trente ans, n’a fait qu’accumuler de la richesse virtuelle, qui peut partir en fumée en une nuit de panique boursière.
Deux exemples : pour 1 % de “banques abeilles” qui financent encore l’activité de production de richesses existent 99 % de “banques frelons” qui capturent les politiques pour déréguler la finance et nous vendre des produits dérivés inutiles – des milliards de produits toxiques – et de la spéculation instantanée. Autre exemple, “l’esprit frelon” envahit même nos grandes écoles, puisque plus de la moitié des élèves de Polytechnique se destinent aux métiers de la finance.
Partout dans le monde, les abeilles travailleuses se révoltent contre les frelons prédateurs qui les exploitent. Un lien très fort de parenté unit les “printemps arabes”, les “indignés” de Madrid, les révoltés d’Athènes, les insurgés de Tel-Aviv, et même les casseurs de Londres. Tous veulent vivre de leur travail et retrouverleur dignité. Partout dans le monde, les abeilles, agriculteurs, artisans, taxis, jeunes diplômés, artistes, chefs d’entreprise, ouvriers, clercs, etc. osent affronter dans la rue le monde des frelons prédateurs : les dictateurs, le monde de la finance, les rentiers en tout genre, les privilégiés, les oisifs, tous ceux qui vivent assis devant leur “péage” (“gate keeper business”) à attendre que les ressources des abonnés à tous les services possibles leur envoient le prix de leur abonnement où de l’accès au service.
En finir avec les dictateurs des pays arabes, en finir avec les politiciens grecs corrompus, en finir avec les spéculateurs immobiliers espagnols, en finir avec le gouvernement israélien, qui privilégie inutilement la guerre, en finir avec les prédateurs qui se réfugient à Wall Street et dans la City ; partout, et dans tous les pays, c’est la même lutte : contre la dictature politique, au Sud, et contre la dictature financière, au Nord.
Ce que la crise en Occident met à nu, c’est un système dévié, bâti sur le virtuel, loin des grandes innovations. Emerge un désir de nouveau modèle économique et social, avec plus de production de biens, d’ingénieurs, d’industrie, d’agriculture et de vision à long terme, plus de travail pour les jeunes et les moins jeunes. Il est encore temps pour la France et l’Europe de redresser le cap.
Il serait injuste de demander aux abeilles de travailler plus pour réparer des dégâts occasionnés par les frelons du système financier qui ont réussi à imposer le maintien du système (produits dérégulés, agences financières impériales, dettes souveraines à leur merci…) aux politiques, qui plient devant ces nouveaux monstres qu’il faut sans cesse “rassurer”. Mais qui s’occupe de rassurer les chômeurs, les ouvriers, les industriels ? Une solution : traquer tous les faux métiers que les frelons ont investis, toutes les niches proches des pouvoirs politiques où ils prospèrent, et taxer tous ces acteurs improductifs. Mais aussi regrouper toutes les abeilles et rejoindre leur révolte contre les frelons.

Merkel e Sarkosy Finalmente Juntos

Merkel e Sarkosy, com pompa e circunstância, vieram dizer, entre outras coisas, que o Euro é e será a moeda comum da Alemanha e da França. Esqueceram-se dos outros países da Zona Euro, ou a história é outra?
Para mim, a história é outra. Sarkosy, um Astérix falhado, a quem o povo francês parece não querer dar a poção mágica, tinha de se submeter. E submeteu-se.
É que, em França, há uma corrente de opinião, suportada por economistas de relevo que defendem que, no caso de os países do Euro terem de se separar da moeda única, a França não deve acompanhar a Alemanha, nem os países do Norte, mas a Espanha, a Itália, Portugal. E porquê? Dizem eles que a Alemanha faz “dumping” com a sua capacidade exportadora de produtos com muito valor acrescentado: 40% da riqueza alemã tem origem no mercado externo. Esta vocação alemã seria particularmente perigosa para a França, culturalmente mais apostada na dependência do mercado interno.
Nestas condições, a França não deveria ficar com a Alemanha numa linha da frente do Euro.
Ver o artigo Artigo.
O autor, com efeito, propõe no “Le Monde” uma União da Europa Mediterrânica, como alternativa ao “dumping” económico e social praticado pela Alemanha, que consegue, através de uma economia virada para o mercado externo, o efeito brilhante de fazer com que os importadores paguem a sua crise.
Decididamente, para mim, Merkel quer pôr termo a este tipo de conversas, de resto, compreensíveis e até louváveis. E Sarkosy foi na onda…

Os Estados Unidos em decadência, por Noam Chomsky

Os Estados Unidos em decadência, por Noam Chomsky

A supremacia do poder corporativo sobre a política e a sociedade – por agora basicamente financeira – chegou ao grau em que as formações políticas, que nesta etapa dificilmente lembram os partidos tradicionais, estão muito mais à direita da população nos principais temas em debate.
“A decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial” - Foto do site commondreams.org

“A decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial” – Foto do site commondreams.org

É um tema comum que os Estados Unidos, que há apenas alguns anos era visto como um colosso que percorreria o mundo com um poder sem paralelo e um atractivo sem igual (…) estão em decadência, enfrentando actualmente a perspectiva de uma deterioração definitiva, assinala Giacomo Chiozza, no número actual de Political Science Quaterly.
A crença neste tema, efectivamente, está muito difundida. E com certa razão, se bem que seja caso para fazer algumas precisões. Para começar, a decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial, e o notável triunfalismo dos anos 90, depois da Guerra do Golfo, foi basicamente um auto-engano.
Outro tema comum, pelo menos entre aqueles que não ficaram cegos deliberadamente, é que a decadência dos EUA, em grande medida, é auto-infligida. A ópera bufa que vimos este verão em Washington, que desgostou o país e deixou o mundo perplexo, pode não ter comparação nos anais da democracia parlamentar. O espectáculo inclusive está a chegar a assustar os patrocinadores desta paródia. Agora, preocupa ao poder corporativo que os extremistas que ajudou a pôr no Congresso de facto derrubem o edifício do qual depende a sua própria riqueza e os seus privilégios, o poderoso estado-babá que atende aos seus interesses.
A supremacia do poder corporativo sobre a política e a sociedade – por agora basicamente financeira – chegou ao grau em que as formações políticas, que nesta etapa dificilmente lembram os partidos tradicionais, estão muito mais à direita da população nos principais temas em debate.
Para o povo, a principal preocupação interna é o desemprego. Nas circunstâncias actuais, esta crise só pode ser superada mediante um significativo estímulo do governo, muito mais além do que foi o mais recente, que apenas fez coincidir a deterioração no gasto estatal e local, ainda que essa iniciativa tão limitada provavelmente tenha salvo milhões de empregos.
Mas, para as instituições financeiras, a principal preocupação é o défice. Assim, só o défice está em discussão. Uma grande maioria da população está a favor de abordar o problema do défice taxando os muito ricos (72%, com 27% contra), segundo uma sondagem do “The Washington Post” e da “ABC News”. Fazer cortes nos programas de cuidados médicos conta com a oposição de uma esmagadora maioria (69% no caso do Medicaid, 78% no caso do Medicare). O resultado provável, porém, é o oposto.
O Programa sobre Atitudes de Política Internacional (PIPA) investigou como a população eliminaria o défice. Steven Kull, director do PIPA, afirma: É evidente que, tanto o governo como a Câmara (de Representantes) dirigida pelos republicanos, estão fora de sintonia com os valores e as prioridades da população no que diz respeito ao orçamento.
A sondagem ilustra a profunda divisão: a maior diferença no gasto é que o povo apoia cortes profundos na despesa militar, enquanto que o governo e a Câmara de Representantes propõem aumentos modestos. O povo também defende aumentar as despesas na capacitação para o trabalho, na educação e no combate à poluição em maior medida que o governo ou a Câmara.
O acordo final – ou, mais precisamente, a capitulação ante a extrema direita – é o oposto em todos os sentidos, e quase com toda a certeza provocará um crescimento mais lento e danos de longo prazo para todos, menos para os ricos e as corporações, que gozam de benefícios sem precedentes.
Nem sequer se discutiu que o défice poderia ser eliminado se, como demonstrou o economista Dean Baker, se substituísse o sistema disfuncional de cuidados médicos privados dos EUA por um semelhante ao de outras sociedades industrializadas, que têm a metade do custo per capita e obtém resultados médicos equivalentes ou melhores.
As instituições financeiras e as grandes companhias farmacêuticas são demasiado poderosas para que sequer se analisem tais opções, ainda que a ideia dificilmente pareça utópica. Fora da agenda por razões similares também se encontram outras opções economicamente sensatas, como a do pequeno imposto sobre as transacções financeiras.
Entretanto, Wall Street recebe regularmente generosos presentes. O Comité de Atribuições da Câmara de Representantes cortou o orçamento da Comissão de Títulos e Bolsa, a principal barreira contra a fraude financeira. E é pouco provável que sobreviva intacta a Agência de Protecção ao Consumidor.
O Congresso brande outras armas na sua batalha contra as gerações futuras. Apoiada pela oposição republicana à protecção ambiental, a importante companhia de electricidade American Electric Power arquivou o principal esforço do país para captar o dióxido de carbono de uma central actualmente impulsionada por carvão, o que significou um forte golpe às campanhas para reduzir as emissões causadoras do aquecimento global, informou o “The New York Times”.
Esses golpes auto-aplicados, ainda que sejam cada vez mais potentes, não são uma inovação recente. Datam dos anos 70, quando a política económica nacional sofreu importantes transformações, que puseram fim ao que se costuma chamar de “época de ouro” do capitalismo de Estado.
Dois importantes elementos desse processo foram a financeirização (o deslocamento das preferências de investimento, da produção industrial para as finanças, os seguros e os bens imobiliários) e a externalização da produção. O triunfo ideológico das doutrinas de livre mercado, muito selectivo como sempre, desferiu mais alguns golpes, que se traduziram em desregulação de regras de administração corporativa que condicionavam as enormes recompensas aos directores gerais com os benefícios de curto prazo e outras decisões políticas similares.
A concentração resultante da riqueza produz maior poder político, acelerando um círculo vicioso que trouxe uma riqueza extraordinária para 1% da população, basicamente directores gerais de grandes corporações, gerentes de fundos de garantia e similares, enquanto que a maioria das receitas reais praticamente estagnou.
Ao mesmo tempo, o custo das eleições disparou, fazendo com que os dois partidos tivessem que escavar mais fundo os bolsos das corporações. O que restava de democracia política foi minado ainda mais quando ambos os partidos recorreram ao leilão de postos directivos no Congresso, como apontou o economista Thomas Ferguson, no “The Financial Times”.
Os principais partidos políticos adoptaram uma prática das grandes empresas da distribuição, como Walmart, Best Buy e Target, escreve Ferguson. Caso único nas legislaturas do mundo desenvolvido, os partidos norte-americanos no Congresso colocam preço nos postos chave no processo legislativo. Os legisladores que conseguem mais fundos para o partido são os que indicam os nomes para esses postos.
O resultado, segundo Ferguson, é que os debates baseiam-se fortemente na repetição interminável de um punhado de consignas, aprovadas pelos blocos de investidores e grupos de interesse nacionais, dos quais depende a obtenção de recursos. E o país que se dane.
Antes do crashde 2007, do qual foram responsáveis em grande medida, as instituições financeiras posteriores à época de ouro que tinham obtido um surpreendente poder económico, multiplicando por mais de três a sua participação nos lucros corporativos. Depois do crash, numerosos economistas começaram a investigar a sua função em termos puramente económicos. Robert Solow, prémio Nobel de Economia, concluiu que o seu efeito poderia ser negativo. O seu êxito traz muito pouco ou nada à eficiência da economia real, enquanto os seus desastres transferem a riqueza dos contribuintes ricos para o sector financeiro.
Ao triturar os restos da democracia política, as instituições financeiras estão a lançar as bases para fazer avançar ainda mais este processo letal… enquanto as suas vítimas parecem dispostas a sofrer em silêncio.
Artigo publicado no jornal mexicano La Jornada